Ayurveda

A la découverte de l’ayurveda, avec Amélie Clergue Vaurès

Amélie Clergue Vaurès est thérapeute ayurvédique et kinésiologue à Paris. Elle a créé sa propre méthode – Inessence, pour adapter les principes ancestraux à nos rythmes de vie effrénés. Nous l’avons rencontrée et vous proposons d’en faire autant, le 10 janvier.

Amélie, comment as-tu découvert l’ayurveda ?

Je suis ingénieur de formation, j’ai passé 15 ans dans de grands groupes. Une vie avec beaucoup de boulot, de stress et de pression. J’ai eu alors des problèmes de santé auxquels la médecine n’avait pas de réponse. Je me suis donc orientée vers les médecines douces, j’ai appris par moi-même… et j’ai fini par rencontrer un thérapeute ayurvédique. Petit à petit, en changeant progressivement mon alimentation et mes habitudes quotidiennes, il a changé ma vie. Désormais, je ne sais plus ce qu’avoir mal au ventre veut dire.

De soignée à soignante, que s’est-il passé ?

J’avais besoin de sens dans ma vie. J’ai vécu une première grossesse, pendant laquelle j’ai commencé à réfléchir. Puis une deuxième, très compliquée. J’en ai profité pour me former à la thérapie ayurvédique. La kinésiologie est arrivée en parallèle : j’y ai eu recours à titre personnel pour dépasser un deuil particulièrement difficile. Cela m’a fait beaucoup travailler sur moi et voir la vie très différemment. En ayurveda, on touche beaucoup à l’alimentation, or, les troubles alimentaires sont souvent liés à des troubles émotionnels, pour lesquels je n’avais pas d’outils. Grâce à la kinésiologie, je peux désormais proposer une solution globale.

Amelie Clergue-Vaures

Justement, tu as créé la méthode Inessence. De quoi s’agit-il ?

C’est une méthode holistique, qui allie ayurveda et kinésiologie. Elle permet de traiter le corps et l’esprit en même temps, tout en tenant compte des connaissances actuelles et du rythme de vie de mes clients. Par exemple, l’ayurveda que je pratique n’est pas ultra traditionnel. Je l’adapte – par exemple, je ne préconise pas le lait de vache, car le lait d’aujourd’hui, plein d’hormones et d’antibiotiques, n’est pas le même que celui de l’Inde d’il y a mille ans. De même, je suis prudente avec le gluten. Et j’utilise mes connaissances en phytothérapie et en micro-nutrition pour ajuster les traitements.

Faut-il complètement changer de vie pour se conformer aux préconisations ayurvédiques ?

Je préfère les petits pas aux grandes révolutions. Si l’on change toutes ses habitudes d’un seul coup, on ne maîtrise pas le changement et on risque davantage de tout abandonner. Je pense qu’il vaut mieux donner les clés, pour que les gens apprennent, puissent être autonomes et jouer seuls avec les règles ayurvédiques. Ainsi, opérer un changement à la fois permet de mieux constater les changements sur son corps et sa santé, et apprendre à doser. C’est plus tenable dans la durée, tout en conservant plaisir et gourmandise, bien évidemment!

Le 10 janvier, tu seras l’experte d’Holissence pour parler aux lectrices de l’ayurveda. Qu’apprendra-t-on ?

Je présenterai l’ayurveda, qui, au-delà d’une médecine, est une véritable philosophie de vie. C’est un état d’esprit, qui permet de se reconnecter à son corps et de ré-aligner son corps et son esprit. C’est une médecine préventive, qui permet d’alerter dès les premiers signes de déséquilibres et de reprendre très vite les bonnes habitudes liées à son profil. Lors de la conférence, je parlerai aussi des doshas, les trois énergies vitales et donnerai des conseils d’hygiène de vie. Enfin, en fonction des demandes des participants, nous pourrons échanger autour de la détox, de la perte de poids ou de l’énergie.

Pour en savoir plus sur Amélie Clergue, rendez-vous sur son site.

Et pour vous inscrire à notre atelier Découverte de l’Ayurveda – le 10 janvier à 19h30 chez Cameil (8 rue de Tracy à Paris), rendez-vous ici.