Coup de mou ? Les plantes adaptogènes à la rescousse

Nez qui coule, stress, grosse fatigue, maladie qui pointe le bout de son nez… En hiver, notre organisme est mis à rude épreuve. Pour l’aider à se remettre d’aplomb sans passer par la case médicament, pourquoi ne pas chercher du côté de Dame Nature ? Celle-ci nous prodigue tout ce dont nous avons besoin pour retrouver la forme, dont notamment, les plantes adaptogènes.

Une plante adaptogène : quésaco ?

Bien que leur nom nous replonge tout droit dans nos souvenirs de cours de biologie, les plantes adaptogènes ne sont ni plus ni moins que des plantes qui ont des principes actifs, aidant à lutter contre le stress, ou bien contre la fatigue. Pourquoi donc les qualifier d’adaptogènes ? Ce terme un peu barbare, que l’on attribue à un médecin russe qui cherchait à définir les vertus du ginseng dans les années 1940, englobe en fait toutes les plantes qui apportent une réponse fonctionnelle au besoin de l’individu, augmentent son énergie globale et améliorent sa santé sans pour autant traiter de maladies spécifiques. Des plantes “harmonisantes”, en quelque sorte.

À l’heure actuelle, on répertorie environ une trentaine de plantes adaptogènes, bien que la liste ne soit pas exhaustive. Parmi elles, des plantes bien connues telles que le ginseng, le romarin, l’ortie, la sauge, mais également des bien moins connues comme le lapacho, l’ashwagandha, ou encore l’éleuthérocoque (à vos souhaits !). Ne vous fiez pas à leurs noms obscures : ces plantes sont très répandues, voire presque banales, quand on s’intéresse un tant soit peu à la naturopathie. On en trouve d’ailleurs dans la plupart des herboristeries.

Pour qui ? Et pour quels effets ?

Pour les plus surmenées : souvent qualifiée de médicament du futur, la rhodiola est très prisée par les sportifs de haut niveau qui se préparent à une compétition. On vous arrête tout de suite : cette plante n’a rien de dopant, seulement du naturel ! Ses vertus anti-fatigue aideront toutes celles qui ont des dead line qui approchent, tout comme le romarin, qui, consommé en tisane, améliore la concentration, réduit le stress et lutte contre les insomnies.

Pour les plus fatiguées : un seul mot : le ginseng ! C’est LA plante adaptogène par excellence. On l’adopte en cure hivernale pour un coup de fouet immédiat, tant au niveau physique que moral, mais aussi pour arrêter de broyer du noir et chasser le stress. Bref, une plante miracle pour toutes celles qui ont un petit coup de mou. En cas de grosse fatigue, pensez aussi à l’éleuthérocoque, aussi appelé ginseng russe (plus facile à prononcer), mais aussi à l’astragale et au cassis pour apporter du tonus à l’organisme et renforcer les défenses immunitaires. Parfait pour échapper aux microbes qui traînent dans l’air à cette période…

Pour les plus stressées : remède ayurvedien très répandu en Asie, le brahmi booste non seulement les capacités intellectuelles mais permet également d’ouvrir ses chakras pour vivre en pleine conscience. Avec lui, dites bye bye au stress et aux idées noires et dites bonjour à la sérénité et au positivisme.

Comment les consommer ?

En concoction, ou bien sous forme de poudre pour certains cas. Vous pouvez diluer la poudre dans un yaourt, dans du lait d’amande ou dans une compote pour faire passer le goût parfois rebutant. Et comme toutes les plantes, bien qu’elles soient naturelles, on les préfère en cure de une à trois semaines, afin de ne pas épuiser l’organisme. Le but est en effet de le rebooster, pas de l’assommer !

Et si la plupart de ces plantes ne présentent à priori aucun danger pour la santé, mieux vaut tout de même aller consulter son médecin avant d’entamer votre cure.