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Et si nous apprenions à positiver la solitude ?

Pour beaucoup, la solitude est synonyme d’angoisse, voire d’abandon. Pourtant, dans le monde hyper connecté dans lequel nous vivons, la solitude peut être salvatrice et apaisante. D’autant qu’avoir des milliers de followers ne garantit pas de ne pas se sentir seul. Pour être bien avec les autres, ne faut-il pas savoir s’entendre en premier lieu avec soi même ? Voici quelques conseils pour savourer les instants de solitude.

1 – Distinguer solitude choisie et isolement subi

Il y a une différence entre décider de se retirer du monde quelques jours, dans une retraite ou quelque part au bord de la mer et souffrir d’isolement par manque d’amis ou de relations familiales. Pour être positivée, la solitude ne doit pas être trop longuement subie. C’est parce que l’on sait qu’on pourra y mettre fin lorsqu’on le souhaitera que l’on peut y trouver du positif. D’une certaine manière, donc, pour positiver la solitude il faut aussi entretenir son réseau amical, pour être en mesure d’alterner des périodes de sociabilité et d’autres d’introspection.

 2 – S’autoriser des plaisirs solitaires

L’expression peut prêter à sourire ou évoquer des pratiques relevant de l’onanisme. Pourtant, s’autoriser à prendre du plaisir, seul(e), que ce soit sexuellement, sensuellement ou intellectuellement, est fondamental. C’est même la clé d’une solitude positive. Ce plaisir peut provenir d’un bon livre que l’on dégustera sans être dérangé(e), d’un film, d’une création (peinture, sculpture, tricot, etc), d’une promenade en forêt ou, pourquoi pas, d’un instant avec soi même, dans l’intimité de ses draps ou d’un bain parfumé.

3 – Choisir son moment et son endroit

Certains éprouvent de l’anxiété lorsque la nuit tombe et ne supportent pas, alors d’être seuls. D’autres détestent le petit matin et ont besoin d’être avec leurs proches pour commencer la journée. Pour qu’un instant avec soi même soit source de satisfaction, mieux vaut être dans un bon état d’esprit. Choisir le bon moment et le bon endroit, pour se sentir en sécurité. Inutile par exemple de décider de s’isoler en pleine campagne, loin de toute ville, si l’on se sait sujet aux crises d’angoisse dès qu’on quitte un environnement urbain. Et inversement.

4 – Se rappeler qu’une solitude choisie est préférable à une mauvaise compagnie

Le sentiment de solitude peut parfois nous étreindre alors que nous sommes entourés d’une foule de gens, dans une soirée, au travail ou même en famille. Il est alors souvent bien plus pesant que les instants où l’on est seul face à soi même, dans une solitude acceptée et désirée. C’est en n’ayant plus peur d’être seul(e) que l’on parvient à se passer des relations toxiques ou inutiles. Finalement, positiver la solitude devient alors un moyen de s’autoriser à choisir ses amitiés, à s’éloigner de ceux qui nous nuisent. En ne redoutant plus d’être en compagnie de soi même, on ne se force plus à supporter leur présence…