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Ressemble-t-on vraiment à ce que l’on mange ?

Si l’on en croit le vieil adage de nos grands-mères : on est ce que l’on mange. Entendu comme une ritournelle depuis notre enfance, ce dicton nous pousse à manger des carottes pour être aimable et à limiter le sucre pour éviter les boutons. S’il existe un consensus sur l’impact de l’alimentation sur notre corps, est-on pour autant ce que l’on mange ? Nous avons décrypté tout ça pour vous donner quelques conseils concrets à appliquer jour après jour.

La force du métabolisme

Tout d’abord, il est important de reconnaître que la nature est injuste. Pour une alimentation identique, les corps ne réagissent pas de la même manière. Les métabolismes dits rapides vont avoir tendance à utiliser plus d’énergie que les métabolismes dits lents, et ce, pour effectuer les mêmes tâches. Ainsi, les métabolismes lents vont stocker le surplus d’énergie, ce qui ne sera pas le cas des métabolismes rapides. De même, certains organismes risquent de présenter des réactions cutanées ingrates en cas de consommation excessive de sucre ou de gras alors que d’autres conserveront une peau lisse et pulpeuse. Ce que nous mangeons n’explique donc qu’en partie notre apparence.

Le top tip : limiter le sucre qui, quel que soit notre métabolisme agit comme une drogue sur l’organisme, et favoriser les bonnes graisses qui nourrissent le corps en profondeur.

La puissance du cerveau

La nourriture est un déterminant essentiel de ce qui constitue notre corps mais de plus en plus d’études montrent la puissance du cerveau et son impact sur notre métabolisme. En effet, la méditation, les liens sociaux forts et rassurants, le bien-être et le bonheur ont des effets non négligeables sur le fonctionnement de notre corps. Être heureux et satisfait limite les états dépressifs et favorise l’appétence pour une alimentation équilibrée. Le bien-être permet aussi de lâcher prise et de ne pas entrer dans une spirale culpabilisante lorsque l’on fait des « écarts ». Une bonne hygiène de vie dépend donc autant de notre alimentation que de notre état d’esprit.

Le top tip : faire une liste de 3 choses pour lesquelles on est reconnaissante chaque jour permet de relativiser les problèmes du quotidien et de favoriser l’état de bien-être.

L’activité sportive

En plus d’être indispensable au bon fonctionnement de l’organisme, l’activité sportive favorise la production d’endorphines (hormones du bonheur). Pratiquer régulièrement un sport permet donc d’entretenir un état psychique équilibré et favorise une hygiène de vie saine. L’étude des Blue Zones (les 5 lieux dans le monde où l’on compte le plus de centenaires en bonne santé) tend à prouver que l’impact de l’alimentation est aussi important que celui d’une activité physique régulière et de liens sociaux et familiaux fiables et sécurisants.

Le top tip : prendre 5 min par jour pour respirer profondément afin de reproduire les effets apaisants et déstressants de l’activité physique lorsque l’on manque de temps.

Notre apparence est surtout le reflet de notre état général, aussi bien physique que psychique. Donc, pour être beaux, soyons tout d’abord heureux.