Souping VS. juicing : le match

Cet hiver, les régimes à base de soupes (souping) prennent le pas sur les cures de jus (juicing), pour toutes celles qui souhaitent détoxifier leur organisme ou perdre du poids. Expliquing !

Juicing, 100 % liquide

Le juicing, c’est la promesse de se réconcilier avec sa balance, d’avoir une peau resplendissante, de purifier son organisme, de déborder d’énergie, etc. Concrètement, cela passe par se nourrir exclusivement de jus centrifugés (sans fibres), pendant plusieurs jours. L’occasion de profiter des vitamines des fruits, sans fatiguer son corps avec la digestion, ni absorber quoi que ce soit susceptible d’être stocké sur nos hanches. Revolutioning !

Mais ces cures détox peuvent avoir des conséquences gênantes : une faim persistante (le jus est digéré plus vite et entraîne un pic glycémique, rapidement suivi d’une forte sensation de faim) et, de manière très pragmatique, des maux de tête, de la fatigue et une (re)prise de poids quand on revient à un régime plus classique. Déceving

 Souping, 100 % légumes

Le soupant, c’est un peu la même chose, mais version soupe : comme Gwyneth Paltrow, Jennifer Aniston (et ma grand-mère), le potage devient le repas n°1. Attention, pas la brique industrielle, mais bien les légumes bio achetés au marché, doucement mijotés puis passés au moulin pour obtenir une texture veloutée, à déguster dans un bol (sans sel, sans croûtons ni crème fraîche), les pieds bien au chaud dans des chaussons fourrés (cette dernière option n’est pas obligatoire). Cocooning !

L’effet attendu est le même : profiter des vitamines, des minéraux, des oligo-éléments et autres nutriments des légumes, purifier son organisme, éventuellement perdre du poids. L’avantage, par rapport au juicing, c’est que la soupe garde davantage les fibres des végétaux et l’effet “pic de glycémie suivi d’une faim de loup” est donc moindre. En revanche, la tendance manque toujours de protéines et de féculents (hormis d’éventuelles pommes de terre), véritables moteurs pour nos organismes. Perturbing

Juicing, souping, mais toujours avec modération

Sur la ligne d’arrivée, la soupe devance donc le jus. Mais dans les deux cas, n’avaler que ça reste une aberration aux yeux des nutritionnistes : l’humain est fait pour croquer, mâcher et digérer de vrais aliments solides. Alors, ok pour la soupe du soir pour alléger le dîner et pas de souci pour le jus vitaminé en milieu de matinée. Le reste du temps, équilibre et modération sont les seuls alliés d’une ligne svelte et d’une énergie durable.