rhubarbe

Tout ce que vous ne saviez probablement pas sur… la rhubarbe

Vous avez aimé découvrir les secrets de l’asperge ? C’est reparti pour un tour avec la rhubarbe ! Elle n’apparaît sur les étals que pour quelques semaines et c’est le moment d’en profiter ! On vous dit tout sur ses bienfaits et ses petits défauts, ainsi que toutes les manières de bien l’utiliser.

La rhubarbe est originaire d’Asie, où elle est considérée comme une plante médicinale (quand elle a été ramenée par Marco Polo, elle avait la réputation de soigner les maladies vénériennes). Elle aurait aussi des propriétés antiseptiques sur les inflammations buccales (comme les aphtes ou les gingivites) et les brûlures.

Elle est riche en vitamine C, en calcium, en magnésium, en potassium et en phosphore. Surtout, elle est pleine de fibres, ce qui en fait un allié de choix pour… le transit !

On a beau la cuisiner comme un fruit, la rhubarbe est, en réalité, au sens botanique du terme, un légume.

Ses feuilles ne se mangent pas – elles sont même toxiques. En revanche, elles sont top pour le compost, si vous en faites.

Avant de la consommer, mieux vaut l’éplucher : en coupant une extrémité et en tirant sur les fils, tout simplement. Un jeu d’enfant !

La rhubarbe présente un goût particulièrement acide. C’est pourquoi la plupart des gastronomes la font macérer quelques heures avec du sucre ou la blanchissent quelques minutes dans l’eau bouillante.

On ne vous apprend rien en vous conseillant de la transformer en compote (avec du gingembre, comme dans cette recette de Papilles), en clafoutis ou en tarte (recette des 4 filles aux fourneaux, testée et adorée)… En revanche, l’avez-vous déjà dégustée en version salée ? Elle remplace à merveille l’oseille, pour accompagner le poisson. Elle peut également être cuisinée en sauce salsa (avec des oignons et de l’ail, quelques raisins secs et du miel, de la coriandre et du vinaigre de vin rouge), compléter une salade composée, ou simplement laissée à mijoter avec du poulet. Bon appétit bien sûr !