Créer sa boîte, créer sa voie. C’est ce que semblent dire haut et fort les 77 % de femmes entrepreneures qui se disent heureuses de leur choix. C’est l’un des enseignements phares de la première étude menée par Madame Figaro, en partenariat avec She’s Mercedes et Kantar, qui donne la parole à celles qui ont osé prendre le large pour naviguer à leur propre rythme.
L’entrepreneuriat comme chemin de bien-être
Qu’elles aient 35 ou 64 ans, la majorité des répondantes évoquent un véritable mieux-être depuis qu’elles ont lancé leur entreprise. Pour 42 % d’entre elles, l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle est au cœur de leur santé mentale. Et cela se ressent : 72 % de celles qui ont trouvé cet équilibre se disent en meilleure santé mentale, mieux armées pour jongler entre dossiers clients et devoirs du soir.
Mais si l’épanouissement est là, l’énergie n’est pas toujours au rendez-vous : 72 % évoquent un niveau d’énergie moyen ou faible, parfois grignoté par un sentiment de solitude. Une réalité à ne pas négliger, tant l’énergie — physique comme émotionnelle — est une ressource précieuse pour entreprendre sans s’épuiser.
Une envie d’autonomie (et de sens)
Première motivation des femmes interrogées ? L’autonomie. Suivie de près par le désir de s’investir dans un projet porteur de sens, un projet qui leur ressemble. La quête de liberté ne se traduit pas nécessairement par la recherche de croissance à tout prix : 57 % préfèrent s’autofinancer et se lance sans attendre un business angel.
Et le choix d’entreprendre, même après 50 ans, est souvent un acte de réinvention personnelle. Là où certaines y voient un moyen de gagner davantage, d’autres, plus matures, y cherchent surtout un nouvel élan, un renouveau de vie. L’entrepreneuriat devient alors un espace de respiration, de transformation — un levier de liberté intérieure.
Le bien-être en entreprise… quand c’est la sienne
Bien que le stress, la charge mentale ou la fatigue soient parfois au rendez-vous, 88 % des femmes interrogées ne regrettent pas leur décision. Mieux encore : les obstacles rencontrés (pour 68 % d’entre elles) ont été des tremplins. Car derrière chaque chute se cache un apprentissage, une forme de résilience en action.
Et l’accompagnement fait toute la différence. Les femmes de 50 à 64 ans osent plus facilement solliciter des aides juridiques ou financières, tandis que les plus jeunes se tournent vers les institutions publiques. L’union fait la force, et la sororité entrepreneuriale n’est pas un vain mot.
Business with attitude… et bienveillance
L’étude s’inscrit dans la dynamique du prix Business with Attitude, porté par Madame Figaro depuis près de 10 ans. Une initiative qui célèbre l’audace au féminin, les trajectoires hybrides et les projets qui font sens. Cette année encore, cinq fondatrices seront mises à l’honneur lors d’une cérémonie à Paris, avec Fanny Moizant, cofondatrice de Vestiaire Collective, en marraine de l’édition.
Entreprendre au féminin est aujourd’hui une aventure de transformation, de sens et — osons le mot — de bonheur. Et s’il fallait un chiffre pour le prouver ? 77 % des entrepreneures interrogées se disent heureuses de leur choix. Un chiffre inspirant, et peut-être l’élan qu’il vous fallait pour, vous aussi, oser le saut.