Le concept de « biohacking » n’a jamais été aussi populaire. Avec les avancées scientifiques récentes, de plus en plus de personnes se demandent si ralentir le vieillissement, voire l’inverser, pourrait devenir une réalité. Un traitement médical, qui permettrait de ralentir le vieillissement, suscite aujourd’hui un vif intérêt, mais aussi de nombreuses questions.
Les données de l’étude FLASHS menée pour LNA Santé révèlent que la population française est globalement ouverte à ces traitements, tout en restant prudente. Que disent les chiffres, et quelles sont les préférences des Français quand il s’agit de traitements anti-âge ? C’est ce que nous allons explorer.
L’appétit pour le biohacking : Femmes et hommes face au vieillissement
Le refus des traitements médicaux
D’après l’étude, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à refuser ces traitements. En effet, 7% des femmes contre 3% des hommes se disent opposées à toute forme de traitement pour ralentir le vieillissement. Cependant, il est important de noter que cette opposition n’est pas totale. Beaucoup préfèrent une approche plus naturelle, et quelques années de tests avant de sauter le pas.
Les traitements envisagés
En revanche, 64% des Français se disent prêts à envisager un traitement médical pour ralentir le vieillissement. Parmi les traitements les plus envisagés, les médicaments anti-âge arrivent en tête avec 74%. La modification génétique (ADN) pour optimiser la longévité semble également séduire 21% de la population.
Quelles fonctions rajeunir en priorité ?
La priorité des Français
Le biohacking ne s’arrête pas seulement au ralentissement du vieillissement général. Une étude plus approfondie révèle que 1 personne sur 3 serait intéressée à rajeunir certaines fonctions spécifiques du corps. Les priorités ? La mémoire et les fonctions cognitives arrivent en tête avec 29%, suivies des muscles et des articulations (23%), et du système cardiovasculaire (16%).
Pourquoi cette priorité ?
L’importance de maintenir des fonctions cérébrales optimales est évidente, surtout dans un monde où la santé mentale est un sujet de plus en plus traité. Préserver la mémoire, la cognition, et le bien-être cérébral est vu par une large part de la population comme essentiel pour maintenir une qualité de vie élevée avec l’âge.