Antonella Curti

Rencontre avec Antonella Curti, la yogi solaire

As-tu toujours été attentive à ton bien-être physique et mental ? 

Je n’ai pas toujours été attentive à mon bien-être même si, petite, je faisais de la danse moderne et du tennis. J’ai commencé à prendre vraiment conscience de mon bien-être physique et mental, il y a 8 ans, quand je me suis installée à Ibiza. Je me suis mise à prendre soin de moi et instantanément je me suis sentie mieux. C’est à cette période que j’ai rencontré mon compagnon avec qui d’ailleurs je me marie cet été.
Ibiza m’a ouvert les portes du succès dans ma vie professionnelle et sociale.

Comment tes parents ont-ils éveillé ton bien être psychologique et physique ? 

Mes parents m’ont toujours poussée à faire du sport et à être curieuse aux choses, comme la musique par exemple. J’ai été au solfège et j’ai pratiqué la flûte traversière pendant 8 ans. Je prenais également des cours de langues et de danse en plus de l’école.
J’ai eu beaucoup de chance d’avoir des parents très attentifs et très aimants.

Quels sont tes rituels de bien-être ? 

Je pratique des exercices musculaires régulièrement, et j’écoute des playlists spécifiques qui me permettent de m’activer seule. Je fais également du yoga. 

D’où viennent ces rituels ? 

Je pratique le yoga depuis 8 ans et le fitness est venu avec l’âge. Passé 40 ans, j’ai eu besoin de plus que la simple pratique du yoga.

Tu as découvert la pratique de l’activation Kundalini. Qu’est-ce qui t’a plu tout de suite dans cette pratique ? 

Ce qui m’a fasciné dans cette pratique, c’est que l’on n’a rien à faire, à part s’allonger, fermer les yeux et s’abandonner en écoutant de la musique.
Les expériences que l’on peut vivre sont indescriptibles. Il faut le vivre. Notre corps peut se mettre à bouger de manière involontaire.
On peut avoir des visions, des régressions, des libérations émotionnelles comme rire, pleurer et crier, des sensations énergétiques, même des orgasmes… mais surtout le bien être mental que cela procure, même après une première séance, est incroyable. 

Comment cette pratique est-elle née ? 

Cette pratique est née aux Philippines, il y a 15 ans, le créateur s’appelle PI Villaraza.
Son histoire est fascinante. Un matin, après avoir vécu pendant deux ans dans une solitude presque totale sur une île isolée de Palawan, appelée Kalipay, suivi un régime à base de noix de coco, passé trois nuits sans sommeil, avoir traversé des purges physiques et de libérations émotionnelles, il faisait de l’exercice, méditait, se concentrait sur sa respiration et visualisait comment le reste de sa vie pourrait être offert au service des autres, quand son corps s’est mis soudainement en mouvement et en danse de manière inventaire.
Puis en rentrant dans son village, il a commencé à utiliser ses mains comme outil de guérison en se rendant compte qu’il provoquait des états de transe chez les personnes. C’est ainsi qu’il a créé « Innerdance ». 
Il continue aujourd’hui à faire évoluer sa pratique et à étudier l’effet de la musique et des sons avec des médecins et des neurologues. C’est un vrai passionné.