Le ghee : un beurre sain

Il est annoncé comme LA superfood pour 2018. Le ghee, un beurre indien, fait partie des ingrédients phare de l’ayurveda et s’utilise aussi bien en cuisine qu’en cosmétique. On fait le point sur ses propriétés miraculeuses.

Vous avez dit ghee ?

Le monde de la food a l’air de découvrir le ghee (ou ghî), mais il s’agit en réalité d’un ingrédient millénaire en Inde. C’est un beurre clarifié, c’est-à-dire fondu, puis mijoté avant d’être débarrassé de son lactose et de ses protéines animales (elles remontent à la surface à la cuisson, il suffit de les écumer et de filtrer le liquide). Refroidi, il se conserve bien mieux que le beurre que l’on connaît et ne noircit plus à la cuisson… D’une couleur jaune d’or, il conserve le goût du beurre, avec en prime un léger goût de noisette.

En Inde, le ghee est considéré comme un symbole de vie et est utilisé pour tout : la cuisine, les offrandes religieuses, en huile à brûler (dans une lampe censée purifier l’air)… Et en médecine : il entre dans la composition de nombreux remèdes de l’ayurveda.

La magie du ghee

Si le ghee a aussi bonne presse, c’est qu’il contient des acides gras dont notre corps a besoin. Plus digeste que les autres graisses, l’ayurveda lui attribue des propriétés désintoxiquantes, rajeunissantes et renforçantes pour le système immunitaire. Il améliorerait la mémoire et favoriserait (à petites doses, tout de même), la digestion.

Mais il n’y a pas que dans l’assiette qu’il assure : il peut être utilisé comme pommade, pour soigner les brûlures et les coups de soleil, ou simplement pour hydrater. Enfin, l’ayurveda l’utilise comme base pour les préparations médicinales de plantes.

Que faire du ghee ?

Pour vous procurer cet ingrédient aux nombreuses vertus, pas besoin d’aller bien loin : vous en trouverez facilement dans les épiceries bio. Vous pourrez tout aussi facilement le faire vous-même, avec du beurre doux, un feu encore plus doux et un peu de patience. Ensuite, il ne reste plus qu’à profiter de ses bienfaits : directement sur la peau, ou de manière plus subtile, dans vos plats du quotidien (sans dépasser toutefois deux cuillères à café par jour). Les Indiens le mélangent à leur riz, par exemple, et l’intègrent dans de nombreuses recettes. La promesse de nouvelles saveurs !