Dépasser ses peurs, avec Christelle Graillot

Nous avons hâte de vous retrouver samedi, au Rendez-vous Feel Good Madame Figaro x Holissence (avec le soutien de IT Cosmetics) ! En attendant, pour tromper notre impatience, nous vous emmenons à la rencontre de certains intervenants. Aujourd’hui, la dénicheuse de talents Christelle Graillot.

Bonjour Christelle, pouvez-vous nous parler de vous et de votre parcours ?

Je suis une tête chercheuse. Je me mets en quête de nouveaux talents, je les révèle et je les accompagne vers leur plein potentiel. J’ai exercé ce métier pendant 15 ans pour Canal + et le pratique désormais à mon compte. Aujourd’hui, le monde bouge à une vitesse effrénée, les managers n’ont pas le temps de s’occuper des artistes comme je le fais : je leur propose un soutien à la fois professionnel, personnel et artistique, où l’on va travailler sur la densité de l’être comme l’accouchement de leurs projets.

Christelle Graillot

Quel est votre moteur ?

L’humain ! Faire du bien autour de moi, tirer les autres vers le haut, les révéler à eux-même, me régénère et me stimule.

Qu’est-ce qui, au quotidien, vous rend heureuse et épanouie ?

Me sentir moi-même alignée, à ma place. Cela passe aussi par sortir de sa zone de confort : après toutes ces années chez Vivendi, je m’étais ratatinée, je ressemblais à un petit raisin sec. Il faut pouvoir se sortir de là, transmuter ses peurs. J’ai la chance d’être bien entourée !

Avez-vous des rituels qui y contribuent ?

Pour moi, ce sont des grigris, des parfums, que j’ai tout le temps avec moi. Certains bijoux, que je peux courir rechercher si je m’aperçois en arrivant au métro que je ne les porte pas. J’aime aussi beaucoup les cristaux, de manière quantique, car ils permettent de se régénérer en énergie.

Qu’est-ce qui vous fait dire “là, j’ai besoin d’une pause” ? Et que faites-vous dans ce cas ?

C’est la fatigue. J’ai de la chance, j’ai un bon métabolisme, je ne tombe jamais malade. Mais je prends soin de moi pour cela : tous les mois, je m’offre une révision complète, en allant voir mon ostéopathe, mon étiopathe… Malgré tout, il m’arrive d’être fatiguée, car je vis à mille à l’heure, en voyage perpétuel, dehors tous les soirs – au théâtre, en avant-première – alors que je suis une marmotte. Mon remède, c’est de m’accorder de la douceur : prendre un avion un peu plus tard le matin, me faire moins violence physiquement. C’est essentiel d’être bien avec soi pour donner le meilleur aux autres !

Avez-vous des mantras ?

Je suis fan de cette citation de Mohamed Ali : “L’impossible est juste un gros mot prononcé par des petits hommes qui trouvent plus facile de vivre avec le monde qu’ils ont reçu plutôt que d’explorer le pouvoir qu’ils ont de le changer.” Je suis également inspirée par cette phrase de Marianne Williamson : “Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toute limite. C’est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus.” La peur est le frein le plus important, pour tout le monde. Et pourtant, ce n’est qu’une vision du mental…

Cette interview vous donne envie de nous rejoindre samedi 9 février ? Il est encore temps de vous inscrire, ici !

Photo de Une by Jenn Evelyn-Ann on Unsplash