Comment éviter de se réconforter avec la nourriture en cas de coup de mou ?

Vous vous ruez sur des sucreries ou sur un paquet de chips dès que vous vous sentez fatigué, stressé, ou tout simplement un peu « down » ? D’un coup, vous vous sentez mieux, apaisé, mais l’effet ne dure pas. Et très vite une sensation de morosité, de léthargie voire de culpabilité prend le dessus… Entre pulsions alimentaires et attrait pour le sucre et le gras, comment arrêter de succomber à ses émotions et de compenser par la nourriture ?

L’excès de « comfort food » réconfortant pour le cerveau

À chaque fois que vous consommez des aliments réconfortants – bien souvent transformés, gorgés de mauvais gras et de sucres – le cerveau libère des endorphines. Cet effet “feel good“, malheureusement de très courte durée, va contribuer à renforcer cette habitude dans le cerveau et faire oublier toute sensation de satiété.

Les souvenirs associés aux aliments ont également un fort pouvoir attractif. Souvent, on se rappelle la nourriture qui nous a fait plaisir dans le passé, celle qui nous a fait nous sentir bien, comme les après-midis de notre enfance où on nous autorisait quelques bonbons.

L’alimentation intuitive pour entraîner le cerveau à adopter de nouvelles habitudes

La clef pour changer ses habitudes est la pleine conscience appliquée à la nourriture, on parle d’alimentation intuitive. C’est-à-dire, s’entraîner à être présent, faire attention et prendre conscience de ses comportements, arrêter de faire les choses par automatisme et trouver de nouvelles façons de faire qui remplaceraient les comportements négatifs par des habitudes positives. Pour cela, commencez par vous octroyer de réelle pauses-repas pendant lesquelles vous éviterez les distractions. En effet, la présence d’écran ou le téléphone vous empêchera d’être présent et de vous rendre compte de ce que vous mangez !

Lorsque vous ressentez cette irrésistible envie de manger un paquet de chips par exemple, faites une pause et demandez-vous quelles sont vos réelles motivations. Allez-vous réellement savourer cet aliment ? Cherchez-vous à vous réconforter ou à combler une réelle faim ?

Vous pouvez également aller plus en profondeur et tenter de trouver et comprendre la racine de ce comportement. Les sucreries par exemple restent souvent associées à des moments joyeux et insouciants de l’enfance. Cette prise de conscience vous aidera à adopter un comportement plus bénéfique au quotidien.

Évidemment, l’idée ici n’est pas de vous conseiller de stopper tous les aliments qui vous font plaisir. Se faire plaisir apporte de la joie, ça fait tout simplement du bien de lâcher prise. L’idée est plutôt de reconnaître lorsque vous utilisez certains aliments réconfortants pour remplir un vide émotionnel et non pas pour la qualité nutritive et la saveur de l’aliment en lui-même.

Certaines personnes préfèrent enlever drastiquement ces “comfort food” de leur alimentation avant de les réintroduire sporadiquement, quand d’autres réduisent tout simplement leur consommation au fur et à mesure. À vous de voir ce qui vous convient le mieux !

N’oubliez pas que votre corps s’habitue à ce que vous lui donnez en grandes quantités et que cela commence rapidement à lui manquer. Utilisez cette donnée à votre avantage : plus vous mangerez sainement, plus votre corps vous demandera des aliments qualitatifs !