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Asperge : 8 choses que vous ne saviez probablement pas

Quand on les aime, il n’y en a jamais assez. Surtout qu’elles ne font qu’une courte apparition sur les étals – en général entre début mai et fin juin. Voici 8 choses que vous ignoriez peut-être sur l’asperge, Asparagus officinalis de son nom savant.

Blanche, violette ou verte… L’asperge change de couleur en fonction du temps qu’elle a passé à la lumière. Les blanches sont cueillies dès que leur tête sort de terre, les violettes ont quelques centimètres de plus, et les vertes s’échappent jusqu’à 15 cm avant d’être coupées.

L’asperge est riche en potassium, en magnésium, en vitamines C et D, en fibres. Elle est aussi très peu calorique (quand on ne la trempe pas dans la mayonnaise), ce qui en fait une alliée de choix pour celles et ceux qui se soucient de leur ligne.

Elle est également chargée d’antioxydants, capables de prévenir les risques de cancers et d’autres maladies liées au vieillissement.

Les Romains, qui en mangeaient déjà dans l’Antiquité, mais à l’état sauvage, lui prêtaient des propriétés aphrodisiaques, diurétiques, apaisantes pour les maux de dents ou les piqûres d’abeilles…

Leur tête cuit plus vite que le bas de leur tige. Les spécialistes conseillent donc de les cuire en botte, fleur en haut (vingt minutes, dans l’eau). Et, pour les vertes, de les plonger immédiatement dans un bac de glaçons (ou d’eau très froide) pour qu’elles conservent leur couleur et leur croquant.

On peut les cuire autrement qu’à l’eau ! Pour changer, on peut les faire au four – en papillotes (avec un fond de bouillon), dans un risotto, à l’italienne – à la poêle avec de l’ail, et même crues (pour les asperges vertes), émincées, avec un filet d’huile d’olive.

En mode zéro déchet, on peut même recycler leur talon et leur peau pour les transformer en bouillon. C’est très bon.

Elles laissent des traces… ou plutôt des odeurs, dans les urines. La faute de l’acide asparagusique qu’elles contiennent et qui se dégrade en composés organiques souffrés au cours de la digestion. Mais tout le monde ne le remarque pas (seule la moitié de la population subit cet effet secondaire inoffensif).